Jambo* !
La réunion de maison du jeudi 23 novembre 2017 à Vélizy a été pour le groupe qui s’y réunissait, l’occasion de recevoir en avant-première les nouvelles de l’arrivée du pasteur Stephen Gachengo du Kenya. La sœur Dane y décrivait un serviteur de Dieu « en feu » et très impatient de se retrouver avec le peuple de Dieu pour prêcher l’Evangile. Il n’en a pas fallu davantage pour susciter dans les cœurs une grande excitation et un empressement de voir arriver le week-end.
Le vendredi 24 Novembre, c’est une réunion de jeunes qui a marqué le début de la série de rencontres qui ont jalonné le séjour de Stephen en France. Il a invité chacun d’eux à se séparer du monde et à s’inspirer des modèles (Joseph et David) qu’il leur a présentés dans la Parole de Dieu, pour à leur tour « marquer leur génération ». Son message a interpellé plusieurs personnes ce soir-là, mais vu l’heure tardive, Stephen a promis de les revoir pour une deuxième rencontre.
Les 25 et 26 novembre, ce sont plus de 300 personnes qui ont entendu la prédication de l’évangile au cours du week-end de rassemblement des églises à Chaville. Les personnes connectées sur internet, les frères et sœurs venus de Province, d’Allemagne, de Belgique, les visiteurs et les leaders d’église ont reçu un accueil tout particulier. Stephen Gachengo, Guy Minatchy de l’Ile de la Réunion, un pasteur venu de Saint-Cloud et celui d’une église de La Rochelle étaient de ce nombre.
« Que tout ce qui doit être secoué, soit secoué ! ».
L’évangile est puissant. Lorsqu’il est transmis par les onctions et révélé à nos cœurs par le ministère de l’esprit, il a la puissance de secouer et de renverser les mauvaises fondations. C’est pour cette raison que Stephen a tenu à nous rappeler l’importance de la prédication du message de la croix au sein des églises.
Bien que nous sachions que les temps sont courts et que Jésus est à la porte, notre style de vie peut démontrer au contraire que nous sommes encore attachés aux choses d’ici-bas et dont nous avons pourtant besoin de nous séparer pour rentrer dans le plan de Dieu.
La Bible nous parle d’Abraham et de Paul. Des hommes qui, ayant compris qu’ils étaient des étrangers sur cette terre, ont tout quitté (l’un, sa patrie et son neveu Lot, et l’autre son statut d’élève de Gamaliel, une des plus hautes autorités du judaïsme pharisien de son époque) pour rechercher ce qui venait de Dieu. Stephen a parlé d’ « une meilleure cité », celle qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.
Il a précisé que c’est l’œuvre de la croix qui va « détacher » nos vies de ce monde afin que nous soyons porteurs de la vie et de la grâce du Seigneur. (Romains 12 :1)
Nombreux sont ceux qui se sont humiliés et d’autres ont expérimenté le miracle de la nouvelle naissance.
Le jeudi 30 novembre, c’est du côté de la Normandie que Stephen a poursuivi sa visite d’églises. Il a profité d’un bon moment de communion avec les frères et sœurs de Bihorel pour leur parler de l’importance de chercher la révélation. Sans la révélation de l’évangile, nous n’allons nulle part. Mais le chrétien qui commence à saisir ce que Jésus veut faire dans sa vie va se réjouir et aller de progrès en progrès.
Après 3 jours de conférence de leaders à Bruxelles, Stephen a tenu 3 dernières réunions à Chaville. Le mercredi 6 décembre lors de la deuxième réunion de jeunes, sa prédication était basée sur la foi authentique qu’ils doivent rechercher et qui sera le fruit de leur relation personnelle avec le Seigneur.
Le jeudi 7 décembre, c’est toute l’église qui a été encouragée à persévérer dans la foi de l’Evangile.
Et vendredi 8 décembre, réunion spéciale pour les sœurs !
Au travers du récit du 1er chapitre du livre d’Exode, les sœurs se sont retrouvées face à un choix décisif : ressembler aux femmes hébreues dont la vigueur est vantée par les sages-femmes (vigoureuses dans l’esprit, établies dans l’évangile, connaissant leur place dans l’église) ou ressembler aux égyptiennes, synonymes de la mentalité du monde ?
« C’est grâce à cet évangile que je suis ce que je suis ». Ces derniers mots de Stephen vont traduire son attachement et sa profonde reconnaissance envers le pasteur Miki Hardy de CTMI, au travers de qui il l’a reçu. La transformation de sa vie, de son couple, de sa famille et de son service pour le Seigneur sont les fruits évidents de l’œuvre de la croix dans sa vie.
Conscient que la tâche est immense et qu’ « il y a peu d’ouvriers », Stephen nous a invités, tous autant que nous sommes, à engager davantage nos vies pour soutenir la vision.
La prière étant l’élément primordial, il a particulièrement encouragé les sœurs à prier pour les serviteurs de Dieu, en s’inspirant de l’exemple d’Anne la prophétesse, qui « ne quittait pas le temple, et servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière » (Luc 2 :37).
